Les amis de l'orgue de Saint Laurent de Cambo

L’Allemagne baroque à Cambo : un concert à ne pas manquer !

de Schütz et Pachelbel à J.S.Bach !

AU PROGRAMME

Samuel Scheidt 1587-1654 : Hymne. Christus qui Lux es & dies SWV 133

Johann Philipp Krieger 1649-1674 : Battaglia en do majeur

Johann Pachelbel 1653-1706 : 6 versets du Magnificat du deuxième ton avec voix in alternim

Nicolaus Vetter 1666-1734 : Christ lag in Todesbanden

Johann Gottfried Walter 1684-1748 : Ach Gott vom Himmel sieh darein

Henrich Schütz 1585-1672 : Ich will den Herren loben allezeit SWV 306. Choral avec voix

Georg Friedrich Kauffmann 1679-1735 : Jesus Christus unser Heiland, der den Tod überwand

Johann Krieger 1651-1735 : Passacaille en ré mineur Ricercar en si majeur

Carl Philipp Emanuel Bach 1714-1788 : Sur le choral Aus der Tiefen ruf ich BWV Anh.745

Johann Sebastian Bach 1685-1750 : Christus, der uns selig macht BWV 620 a Bist Du bei mir BWV 508 Air pour soprano (livre de partitions d’Anna Magdalena Bach) Prélude et fugue en do majeur BWV 545

Les Interprètes :

Joseph Edwin Miltschitzky est Docteur en musicologie de l’université de Weimar. En 1974 il commence l’étude de l’orgue, qu’il poursuit à la Musikhochshule de Munich. En 1983, il devient titulaire des orgues d’Ottobeuren (Bavière du sud) et directeur de l’école de musique. Il crée le Festival International de Musique d’Orgue d’Ottobeuren. Passionné de langues étrangères, il sillonne l’Europe pour y donner de nombreux concerts notamment en France où il a déjà joué trente-huit orgues différents. Spécialiste de Charles-Joseph Riepp (1710-1775), créateur des deux orgues de choeur historiques d’Ottobeuren, il travaille à la reconnaissance de ce facteur d’orgue (mémoire sur l’Orgue à Ottobeuren à l’université d’Amsterdam). Charles-Joseph Riepp s’installe à Dijon en 1742. Très apprécié de Louis XV qui le nomme facteur d’orgue du Roy, il contribue à définir le style baroque d’Allemagne du sud, pétri d’influences françaises.

Suzanne Jutz-Miltschitzky, soprano, emporte trois année de suite le premier prix au concours du Pianohaus Karl Lang de Munich sa ville natale. Elle continue ses études de piano à l’Université de Musique de Munich et participe à plusieurs ensembles de musique de chambre. Professeur de piano, elle se produit également comme soprano dans toute l’Europe avec une prédilection pour la musique baroque sacrée. Enfin elle chante et joue de la flute à bec dans l’ensemble Consortium Suevicum.

BIOGRAPHIES

Henrich Schutz (1585-1672)
Le plus célèbre des compositeurs du premier baroque allemand est contemporain de Samuel Scheidt. Il reçoit sa première éducation à Cassel puis part en Italie où il est l’élève de Giovani Gabrielli. Il devient organiste à Dresde puis en 1615 maître de chapelle, poste qu’il conservera jusqu’à sa mort. Son influence est immense, ses élèves nombreux.
Son oeuvre est essentiellement religieuses : Psaumes de David, Petits Concerts Spirituels, Musikalisch Exequien, des passions, des cantates et des symphonies sacrées. Il est un remarquable improvisateur à l’orgue.

Johann Pachelbel (1653-1706)
Né à Nuremberg, il occupe de nombreux postes d’organiste et de professeur en Allemagne centrale avant de revenir à Nuremberg les onze dernières années de sa vie. Amis de la famille Bach, il comptera parmi ses élèves Johann Christoph, le frère ainé de J.S Bach. Ses talents précoces lui permettent d’accéder à Vienne à un professeur renommé : Kaspar Kerll, lui-même fortement influencé par Carissimi. A Erfurt pendant douze années il développe ses talents de compositeur de préludes de chorals, motets et cantates. De retour dans sa ville natale, il devient organiste à l’église Saint Sebald et professeur. Il y gagne une réputation de grand pédagogue.

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Enfant prodige, il nait dans une famille de musiciens à Eisenach. Orphelin à dix ans, son frère ainé Johann Christoph le recueille et sera son professeur pendant cinq ans. Virtuose des instruments à claviers, il gagne rapidement une réputation de brillant improvisateur. Il est aussi un excellent violoniste et un bon luthiste. Au cours de sa carrière à Weimar, à la cours de Coethen, enfin longuement à Leipzig, il compose dans tous les genres musicaux (hormis l’opéra) dans lesquels il réalise une synthèse remarquable des influences italiennes, française et d’Allemagne du nord.
Son invention mélodique et son lyrisme alliés à une science harmonique et un contrepoint virtuose en font le génie universel de la musique. Sa puissance créatrice ne s’éteint qu’à sa mort survenue à 65 ans à la suite d’une tentative d’opération de la cataracte. Trois de ses fils feront des carrières de compositeurs et de virtuoses des claviers : Wilhelm Friedemann à Dresde et Halle, Carl Philip Emanuel à Berlin et Hambourg, Johann Christian à Milan et Londres.

JC Webmestre & Rédacteur